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  • Photo du rédacteurYaël

ARES 6 : UN ÉVÉNEMENT AUX TEINTES TRICOLORES

C'est de nouveau dans le prestigieux Dôme de Paris que se déroule la 6ème édition d'ARES FIGHTING CHAMPIONSHIP. Dans son antre, pas moins de 15 combattants français sur 26, dont 4 oppositions franco-françaises; inutile de souligner la noble volonté de l'organisation de faire scintiller les athlètes français ! Et c'est sans aucun doute possible chose faite !!

● Yacine HADDAD (0-0) vs John CASENEUIL (1-1) ; middleweight bout John CASENEUIL vainqueur par décision partagée. ● Kenzi KHOUADRA (0-0) vs Turpal YOUNOUSOV (1-0) ; catchweight bout La menace Turpal a frappé pour son premier combat dans l'organisation ! Il n'a fallu que quelques secondes (44 très exactement) au Factorien pour trouver un espace et placer intelligemment une guillotine à son adversaire du jour. Un combat expéditif qui fait passer un message au reste de la catégorie : il n'est pas là pour rien et mérite sa place, ainsi que l'intérêt de tout un chacun ! Il repart avec le bonus de 10 000€ pour la soumission de la soirée. ● Mossâb EL MARZKIOUI (4-0) vs Asilder BADOUIEV (5-1); featherweight bout BADOUIEV vainqueur par soumission (brabo choke) à la première reprise. ● Leopold GOI (5-0) vs Moustapha AIDA (8-1) ; bantamweight bout C'est une opposition franco-française qui promet, entre 2 combattants de qualité. Dès l'entame du combat, les deux athlètes prouvent leur valeur et leur envie d'être ici. C'est GOI qui emmène AIDA rapidement au sol, mais ce dernier gère et ils se retrouvent adossés contre la cage à tour de rôle. Les échanges de frappes sont de qualité, le striking est millimétré ! GOI parvient ensuite à brillamment s'échapper d'une jolie tentative de soumission. Quel premier round ! La deuxième reprise est elle aussi très engagée : striking de haute volée, amenée au sol de AIDA puis contrôle contre la cage. Il parvient à faire tomber son adversaire et lui demande de se lever à la fin de la reprise. Il en veut encore ! Et le public aussi !! Par sa bonne défense de lutte et les sprawls sur les tentatives de takedowns de GOI, AIDA va prendre la décision unanime. À la surprise générale, Moustapha AIDA appelle Taylor LAPILUS, champion de la catégorie, à défendre son titre contre lui ! Affaire à suivre, même si cela peut paraître quelque peu "hâtif".

● Megan MORRIS (1-0) vs Alexandra TEKENAH (1-0) ; flyweight bout L'observation n'est pas au rendez-vous dans ce premier round qui est engagé dès le début, et c'est TEKENAH qui prend les rênes du combat très rapidement, en striking. Elle dicte sa loi dans la cage, à tel point qu'elle demande à son adversaire de se relever, alors qu'elle aurait pu tenter de s'offrir une finition. Au deuxième round, Tekenah se montre agressive, pique et cueille son adversaire, la saupoudre de coups de genou au corps et à la tête. Mais MORRIS trouve subitement l'opportunité d'infliger une clé de bras à son adversaire, qu'elle met en difficulté pendant plus d'une minute. MORRIS réalise un autre takedown et revient clairement dans le combat ! MORRIS sent qu'elle a une carte à jouer au sol mais TEKENAH déjoue ses plans et reste là où les eaux lui sont favorables : elle réalise une bonne troisième et dernière reprise en faisant parler sa supériorité en striking et une bonne défense de lutte, noyant petit à petit son adversaire.


La décision des juges est unanime et logiquement en faveur de TEKANAH, qui challenge SIRIC pour la ceinture ! ● Mohamad BAILLOT (2-0) vs Marek JAKIMOWICZ (4-0) ; welterweight bout Marek JAKIMOWICZ vainqueur par soumission à la 1ère reprise. ● Dariya ZHELEZNYAKOVA (6-0) vs Liana JOJUA (8-5) ; bantamweight bout Dariya ZHELEZNYAKOVA vainqueur par décision unanime. ● Arthur DEMONCEAUX (7-2) vs Ian ENTWITSLE (9-4) ; featherweight bout Arthur DEMONCEAUX vainqueur par TKO à la première reprise. ● Jordan ZEBO (1-0) vs Karim GHAJJI (2-2) ; welterweight bout Les athlètes rentrent dans ce combat et se jaugent en striking. Les armes et le palmarès de GHAJJI ne sont plus à présenter ! ZEBO ne tremble pas mais assoit sa domination en lutte et au sol. Il s'offre notamment un énorme takedown, qui prendra indubitablement place dans ses highlights ! Takedown qu'il réitère au début de la deuxième reprise pour annihiler les possibilités de GHAJJI, lui assénant au passage le plus de frappes possible. À la fin du 2ème round, l'arbitre remarque que le sol a été cassé par les violents takedowns du "Fauve", Jordan ZEBO. Au 3ème round, la boîte à outils est de sortie et nous sommes à la recherche de la clé de tête, hors de portée ! ZEBO s'impose logiquement par décision unanime contre un adversaire qu'il savait vaillant, et qui l'a prouvé une fois de plus. Les takedowns, au nombre de 8 et tous plus violents les uns que les autres, auront marqué ce combat très intéressant. "J'ai envie d'affronter le top niveau, [...] je suis prêt !". Le Fauve est affamé ! ● Mickael MARIE SARDI (3-1) vs Baysangur CHAMSOUDINOV (3-0) ; welterweight bout Quelle Masterclass pour, très certainement , le combat le plus attendu de la soirée ! Si vous vous posiez encore des questions à propos de la hype autour de Baysangur "BAKI" CHAMSOUDINOV, il est venu armé d'un paquet de réponses ! Un bras avant aiguisé qui fait mouche à chaque fois, un front kick utilisé à bon escient et plus que convainquant, des déplacements dignes d'un super-léger, une lutte à toute épreuve, tout y était ! À seulement 20 ans, "BAKI" n'a pas volé son surnom (pour les fans de manga) et confirme son statut légitime de très gros espoir de la discipline. "Pour l'instant vous n'avez pas trop vu mon striking mais ça va venir, vous allez voir ça" confiait-il la veille de son combat à notre caméra lors de la pesée médiatique. Parole tenue !


Félicitations également à Mickael MARIE SARDI pour sa bravoure dans ce combat difficile.

● Leandro BARBOSA (10-4) vs Teddy VIOLET (10-4) ; welterweight bout Le retour de Teddy VIOLET ! Et quel retour ! Il signe une victoire expéditive par TKO, suite à une série de coup de poings amorcée par un énorme uppercut, 47 secondes seulement après le début du combat ! Au micro, il confie vouloir être sur ARÈS 7 et fait preuve d'une envie de combattre insatiable : "Aujourd'hui on s'est promis une chose moi et LOPEZ, moi j'ai respecté mon honneur et toi LOPEZ, ARÈS 7 c'est pour moi !"


Restez connectés ! ● Hugo GUILLON (1-0) vs Jacky JEANNE (1-0) ; light heavyweight bout Nous faisons face à une opposition de styles assez flagrante dès le début du combat. GUILLON a compris que le jeu du striking n'était pas forcément la clé face à Jacky JEANNE, qui avait livré une grosse guerre debout lors de sa victoire face à Yassine BOUGHANEM. GUILLON amène rapidement JEANNE au sol et tente d'abord une clé de cheville mais Jacky tourne bien. Un nouveau takedown d'Hugo suivi d'un ground and pound très efficace rend le round long pour JEANNE, qui résiste et échappe à un étranglement arrière par le bon contrôle d'au moins un bras de son adversaire. JEANNE parvient à se relever à 40 secondes de la fin de la première reprise et à inverser la vapeur pour s'imposer par TKO à 10 secondes de la fin du round ! QUEL RETOURNEMENT DE SITUATION !! "Je déjoue toujours les pronostics !"Ne jamais donner JEANNE perdant trop tôt ! Un combat qui échappe à GUILLON, mais les deux protagonistes voient leur combat couronné "fight of the night", et décrochent tous les deux le bonus de 10 000 euros ! Le deuxième d'affilée pour Jacky JEANNE ! ● Leonardo DAMIANI (10-4-1) vs Muslim TULSHAEV (10-2) ; welterweight bout Place au main event ! DAMIANI, au physique davantage "cubique", cherche le sol d'entrée de jeu face à Muslim, dont on connaît le striking créatif ! Mais Muslim contrôle cette première phase de corps à corps; celle de striking peut alors reprendre. Si TULSHAEV a pour avantage son allonge et un bon coup d'œil, l'Italien lui envoie de véritables parpaings ! Alors que DAMIANI était quasiment KO debout au 2ème round, il voit le gong le sauver de justesse ! Au début de la 3ème et dernière reprise, DAMIANI et TULSHAEV se font une accolade en guise de respect mutuel résultant d'une belle guerre ! Les deux gladiateurs ont partagé un rude moment de complicité dans l'arène, et c'est finalement DAMIANI, avec les côtes cassées ainsi que le nez, qui s'impose par décision unanime !

Une fois encore, c'est un sans faute pour ARÈS ! L'organisation a assuré un show de qualité, grâce à un matchmaking parfait animé par des combattants généreux et obstinés. De la Masterclass aux retournements de situation, les convives sont passés par toutes les émotions.

Rendez-vous le 25 juin pour une affiche depuis déjà bien longtemps attendue : la défense de titre du LAZY KING contre Karl AMOUSSOU ! Événement à ne manquer sous aucun prétexte !



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