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DEONTAY WILDER MIS K.O VERBALEMENT PAR SON ANCIEN ENTRAÎNEUR

Dernière mise à jour : 11 mai 2021


Mark Breland a taillé un costard à Wilder qu’il peut porter toute l’année, à défaut d’une tenue de combat excentrique. Son ancien entraîneur répond aux accusations de Wilder à coups de punchlines, et se confie sur la toxicité du co-manager Jay Deas.


Deontay Wilder a viré Mark Breland suite à sa décision de jeter l’éponge au 7e round lors du combat revanche contre Tyson Fury, en février dernier. Wilder a accusé non seulement Breland d’avoir empoisonné son eau, mais aussi Fury d’avoir truqué ses gants en y rajoutant des poids. « J’en ai assez… Je vais dire des choses qui étaient destinées à figurer uniquement dans mon autobiographie, mais achetez le livre quand même, il vous réserve d’autres surprises… ».


Au sujet des déclarations qui l’accusent d’avoir empoisonné l’eau de Wilder


« Je ne pensais pas qu’une chose aussi insensée puisse voir le jour. Je n’aurais même jamais dû demander qui s'occupait de l’eau tant cette accusation est dépourvue de sens. Elle ne mérite même pas que je m'y attarde et que j'y réponde. Quiconque s'y connaît un tantinet soit peu en boxe sait que nous subissons des tests avant et après un combat donc rien que cet argument met fin à ces allégations ridicules ».


Au sujet des déclarations qui l’accusent d’avoir lesté les gants de Deontay Wilder


« Et puis pour en revenir aux gants de boxe, c’est la seule fois dont je peux me vanter du fait que Jay Deas m'a traité avec le respect qui m'est dû. J’ai donc effectué toutes les tâches qu’un entraîneur doit faire : être témoin du bandage des mains, assister aux interviews de la presse, toutes ces actions qui impliquent la présence d'une caméra. Excepté les bandages, c’est Jay qui est censé s’en occuper à la base, mais je ne suis pas sûr qu'il le sache. Durant toutes ces années, je ne me souviens pas l’avoir vu s'en occuper d’ailleurs ».



Au sujet de l’arrêt du combat à la 7ème reprise jugé prématuré par Deontay Wilder


« Pour conclure au sujet de ce combat comme ce fut le cas pour beaucoup d'autres, nous n'avions aucun soigneur pour la simple et bonne raison que Deontay n'en aurait pas besoin. Alors je ne suis pas docteur, mais je sais que lorsque le sang sort de vos oreilles et que votre regard est absent qu’il y a de forts risques que cela soit une blessure au cerveau et la puissance vient principalement des jambes et ses jambes ne répondaient plus. J’ai pris la décision d’arrêter le combat et je le referais encore s’il le fallait ! J'ai un fils de l’âge de Deontay, et je ne vais pas le regarder prendre le risque de mourir sur le champ de bataille. Je veux que nous soyons tous sains et saufs, il y a des problèmes tellement plus importants dans ce monde ! ».



Au sujet de la toxicité du co-manager Jay Deas qui continu de gérer Deontay Wilder


« Une fois que Deontay s'est fait un nom dans le monde de la boxe, d’autres membres ont rejoint l’équipe et nous en sommes arrivés à point où je n’avais même plus le numéro de téléphone de mes boxeurs. Je n’ai jamais eu la possibilité de m'adresser à Deontay seul à seul depuis des années. Les choses que je demandais à Deontay passait d'abord par Jay Deas. Deontay était devenu impossible à entraîner parce qu'il était arrivé à une situation de non-retour où il semblait mieux connaître la boxe que chacun d’entre nous. Du coup lui enseigner comment lancer un bon jab ne faisait pas partie de ses priorités une fois qu’il avait pris conscience de sa puissance dévastatrice.


On pouvait rester là à attendre le champion pendant des heures avant qu’il daigne pointer le bout de son nez dans la salle de sport et Jay Deas nous informait de son humeur du jour. Si Monsieur Wilder était dans un mauvais jour, il fallait qu'on soit silencieux de peur de subir les foudres de sa colère, et d’après ce même Jay Deas, afin d’éviter d’être remercié. Frapper dans le sac, sauter à la corde et courir étaient donc le cadet de ses soucis. S'il ne se sentait pas de le faire, il ne le ferait pas. Jay ne semblait pas mesurer l’importance d'effectuer ses exercices, du coup il faisait bien comprendre qu'il ne fallait en aucun cas le demander plus d'une fois à Deontay.


Si jamais j'essayais de prendre Deontay à part afin de lui parler de ce que je remarquais… Jay insistait en déclarant qu’il fallait que je ne lui dise rien, si je ne voulais pas mettre Deontay Wilder en rogne. J’ai vu Deontay Wilder manquer de respect à de nombreuses personnes, mais je restais malgré tout dans l’équipe car j’étais là depuis le début et j’avais foi en sa puissance et en sa volonté farouche d'apprendre davantage. Je pensais qu’il pouvait devenir l’un des plus grands de cette discipline. »

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