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ITW DAMIEN LOSCO REMY : "JE VAIS ÊTRE BEAUCOUP PLUS PERCUTANT, PRÉPAREZ-VOUS".

Dernière mise à jour : 22 févr. 2022

En attendant de pouvoir vous rassasier de combats le 26 février prochain à l'Arena de Reims lors d'HEXAGONE MMA 3, nous vous proposons une interview d'un combattant par jour. Zoom sur le français Damien Losco Remy (3v-0d) qui sera opposé à l'ukrainien Vladimir Mishchenko (12v-11d) chez les middleweight.


Bonjour Damien, un peu d’appréhension pour ton prochain combat ?


« Non du tout, j’aborde le MMA comme un jeu. Je ne me prends pas la tête : peu importe qui j’ai en face tant que je suis sérieux dans ma préparation pour le combat. »


Comment gères-tu le stress ou la montée d’adrénaline avant une échéance ?


« Je n’ai pas forcément de stress, comme dit auparavant, je ne m’impose pas de combattre dans la cage, c’est un acte volontaire. Je suis content d’y aller et je suis même pressé. La montée d’adrénaline arrive avec la musique mais c’est plus de l’excitation qu’une source de stress. »


À qui/ou à quoi penses-tu juste avant de monter dans la cage ?


« C’est un peu particulier : je pense à moi. C’est un peu égoïste mais le problème c’est qu’avant je pensais à ma famille, à mon coach : c’était une source de stress car je ne voulais pas les décevoir. Maintenant j’ai complètement changé, je préfère penser à moi. C’est un sparring appuyé qui me permet d’évacuer tout ce stress. Au contraire, aujourd’hui c’est devenu une force. Quand j’ai combattu au Zénith à Paris, il y avait toute ma famille, tous mes amis qui étaient là pour moi et peu importe le résultat, ils savent que je vais tout donner. »


Comment t'es-tu préparé pour ce combat ?


« Au départ, on a le nom de l’adversaire, j’ai regardé quelques vidéos afin d’établir une stratégie de combat par rapport à son poids de corps, à son style de boxe. Par la suite, nous établissons un game plan. Toute la préparation physique propre au combat va se dérouler afin de travailler sur la force et la résistance. J’ai également changé ma diète, il y aura un changement entre le mois d’octobre et au moment du combat mais cela reste une surprise. Je vais être beaucoup plus percutant, préparez-vous. »



Penses-tu être au meilleur de ta forme ?


« J’ai 33 ans, j’ai traversé de nombreuses disciplines et je pense avoir beaucoup pris en maturité dans le MMA. J’ai assez d’expérience cumulée afin de faire un combat plus adapté à mon adversaire. Je me contrôle beaucoup mieux afin d’avoir un jeu soit agressif soit plus posé. »


As-tu un petit rituel et/ou objet fétiche qui te porte chance avant chaque combat ?


« J’essaye de toujours mettre le même caleçon. (rire). C’est mon petit rituel. Sinon j’écoute également beaucoup de musique plutôt cool, pas trop de rap. Avant chaque combat, le petit rituel que je fais est de prendre dans mes bras mon coach et mon frère qui m’accompagnent toujours. »


D’où proviennent tes surnoms « HITMAN » et « BLACKLIST » ?


« C’est un personnage qui a été identifié à l’issue de mes combats en Thaïlande lors du championnat du monde amateur de Muay-thaï. Au fur et à mesure, la foule commençait à m’appeler « Le Banner » et cela s’est transformé en « Naka » qui signifie en thaïlandais « l’assassin ». Le personnage qui s’identifie le plus à un assassin est Hitman. »


« Blacklist est arrivé au fil du temps, j’ai galéré à combattre mon combat à l’European Beatdown pour la ceinture que j’ai finalement gagnée. On a eu beaucoup de désistement, d’annulation, de fausses blessures en face... J’ai éprouvé comme un sentiment d’être black lister et j’ai eu le besoin de le faire sentir. C’est également la série Blacklist qui m’a inspiré. »




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