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ITW - GAËL GRIMAUD : 'JE PENSE À VIVRE LE MOMENT POUR POUVOIR ÊTRE ALERTE'.

En attendant de pouvoir vous rassasier de combats le 26 février prochain à l'Arena de Reims lors d'HEXAGONE MMA 3, nous vous proposons une interview d'un combattant par jour. Zoom sur le français champion du monde Gaël Grimaud (21v-7d-0n) qui sera opposé à son compatriote Aymard Guih (15v-12d-1n) chez les middleweight.


Un peu d’appréhension pour ton prochain combat ?


« On ne peut pas parler d’appréhension. Cependant, il y a le stress qui commence à venir et puis la préparation a été assez longue donc j’ai hâte que le jour du combat arrive. »


Comment gères-tu le stress ou la montée d’adrénaline avant une échéance ?


« J’ai pas mal de processus : tout d’abord j’essaye de faire attention à mon environnement. En effet, j’ai la chance de m’entraîner dans des endroits qui me permettent de déstresser et de relativiser grâce à la montagne, la plage... Il y a également le fait que cela fait une quinzaine d’année que je fais ce métier, l’expérience du combat me permet d’appréhender l’échéance plus facilement. »


A qui/ou à quoi penses-tu juste avant de monter dans la cage ?


« Je pense au combat, je suis concentré sur ce que j’ai à faire et je rentre dans une phase de concentration. Je pense à vivre le moment pour pouvoir être alerte. »


Comment tu t’es préparé pour ce combat ?


« J’ai fait pas mal de boxe, et j’ai également constitué une petite équipe autour de moi. Depuis le dernier Championnat du Monde, j’ai une équipe qui me suit régulièrement avec un prof de boxe qui s’appelle Rachid PANDORE, un prof de lutte au nom de Rudy D’AMOUR et puis ma préparatrice physique Élodie GRIMAUD qui est ma femme et qui me suit depuis une dizaine d’année. J’ai une très bonne équipe qui fait attention à ma préparation et qui analyse tous les facteurs pour pouvoir être prêt et gagner le jour-j. »



Penses-tu être au meilleur de ta forme ?


« Je commence à être pas trop mal. Il y a une dizaine de jours, j’ai eu une coupure avec le Covid, j’ai été malade avec pas mal de courbatures et de la fièvre. Mais j’ai repris l’entraînement et cela revient très bien, je suis très en forme et la motivation est toujours présente. »


As-tu un petit rituel et/ou objet fétiche qui te porte chance avant chaque combat ?


« J’ai pleins d’objets que j’ai gardé de mes derniers combats ou des périodes d’entraînement mais je dirais que les objets que je garde à chaque fois lorsque je pars en voyage ou en combat, ce sont les doudous de mes filles. Aujourd’hui elles sont grandes, mais elles me les confient toujours, le temps que je fasse le combat et cela me porte chance. »


D’où provient ton surnom « Coq Bataille » ?


« Les combats de coqs sont une tradition ancrée dans le patrimoine culturel de la Réunion existant depuis l’époque d’esclavage même si aujourd’hui il y a en a beaucoup moins. Cependant l’esprit combattif d’un coq de combat connaît un franc succès car le coq est un animal qui est très résistant. Il y a une dizaine d’année on m’a demandé à quel animal je pouvais m’identifier et je parlais du coq car je suis plutôt de nature résistante, je ne lâche jamais mes objectifs et mes projets. Petit à petit on a commencé à me donner ce surnom, aujourd’hui il me colle à la peau. »


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